En train de faire la synthèse d’une séance de coaching « It’s in Errance » et je me suis dit que finalement, ce qui s’est passé aujourd’hui pour Didier (appelons-le Didier), peut servir à chacun de nous, à un moment ou à un autre, alors me voici à pianoter sur mon clavier pour vous raconter ce qui pourrait être l’histoire d’une indécision.
Tout commence sur un échange autour d’un objectif « être un être complet ». Il me parait essentiel de savoir ce que c’est « être complet » pour Didier. En effet, chacun à sa propre définition et pour qu’il puisse atteindre SON objectif, encore lui faut-il qu’il soit conscient de ce qu’il contient…
Coach-enquêtrice, mes questions le pousse toujours plus loin dans ce que « être complet » signifie vraiment pour lui et nous arrivons, chemin faisant, à un tournant de son histoire : être complet serait finalement se séparer de tout ce qui l’empêche de vivre de l’harmonie à l’intérieur de lui. Il ne s’agit donc plus d’être complet mais de trouver l’harmonie au milieu du chaos… Et trouver la beauté et l’harmonie dans le chaos, c’est une de mes expertise !
En bifurquant pour s’enfoncer encore un peu plus dans la forêt nous identifions ensemble qu’en fin de compte, ce chaos renferme le terreau de l’harmonie intérieure qu’il recherche. Il n’est donc pas question de se séparer, de se délester du chaos, ce serait jeter le bébé avec l’eau du bain, mais au contraire de s’en nourrir.
Il est temps pour Didier d’identifier ce qui compose son chaos intérieur…
J’aime travailler en pleine nature parce que j’y trouve toujours comment ce qui s’y trouve peut aider l’accompagné.e à matérialiser le travail intérieur. Aujourd’hui, ce sont les feuilles qui jonchent la forêt, sacré chaos, qui vont aidé Didier à clarifier les éléments les plus dérangeant. Je lui demande donc de ramasser une feuille pour chaque « débris » et autres « encombrants » qui constituent son chaos.
Quand je le vois me rejoindre, je constate qu’il y a de la matière et que nous n’aurons probablement pas le temps, sur cette séance, de tout travailler. Je lui propose donc de prendre une première feuille qui symboliserait pour lui son « encombrant » prioritaire. Il en choisit une, la regarde et me la tend en me la présentant comme le symbole de son indécision. Nous y voilà !
Qu’est-ce que l’indécision ? Selon le Larousse, l’indécision est un état dans lequel quelqu’un se sent indécis, dans le doute, dans l’embarras, hésitant, incertain, perplexe… Il y a une sorte d’incapacité à être déterminé. Effectivement, pour un homme à la vie professionnelle bien remplie, en capacité de décider et de faire preuve de détermination, cet état vécu dans la vie privée est inadmissible et pour le moins inconfortable et génère des émotions plus que désagréables. Mais…
Dans le monde qui est le mien, tout état inconfortable manifeste un défaut d’acceptation, qui est la conséquence d’une abscence d’intégration d’une polarité. Par ailleurs, pour « accepter » cet état, il est d’abord nécessaire de reconnaître son existence. C’est ce que je propose à Didier au travers d’une succession d’exercices mettant en jeu ses perceptions corporelles et son monde intérieur inconscient. Dans l’espace forestier qui est mon »cabinet » pour aujourd’hui nous allons découvrir quel est l’opposé, pour lui de cet état d’indécision. Et Didier identifie la polarité de